La France peine à collecter ses déchets électroniques
Téléphones portables, ordinateurs, Ipod, écrans plats... Selon un rapport du Conseil général du développement et de l’environnement durable, la France est quatre a dix fois moins efficace que ses voisins européens pour collecter les déchets électroniques. En 2007, notre pays n’a récolté que 2,5 kg de D3E (déchets d’équipements électriques et électroniques ménagers) par an et par habitant alors que l’Union européenne en exige 4 kg (soit 25 % des 16 kg/an produits par un Européen moyen). La même année, l’Allemagne récoltait 8 kg de D3E, le Royaume Uni 10 kg et les pays scandinaves 15 kg.
Et les enjeux sont de taille. Si l’on prend la seule catégorie des téléphones portables, il en a été jeté 130 millions dans le monde en 2005, et l’on devrait en jeter 610 millions en 2010 ! Or, la prolifération de ces déchets n’est pas sans poser de sérieux problèmes. Les boîtiers des portables dégagent des toxines s’ils sont brûlés sans utilisation de filtre, ce qui peut affecter le système respiratoire. Le verre des écrans et des puces contient, selon les cas, du baryum ou du plomb. Ce dernier s’accumule dans l’environnement avec des effets chroniques sur les plantes, les micro-organismes, et doit donc subir un traitement préalable au recyclage. Dans les micro-processeurs, on trouve aussi du mercure, un métal lourd qui s’accumule dans la chaîne alimentaire aquatique avec des effets neurotoxiques. Il est temps de réagir...
Linda
Et les enjeux sont de taille. Si l’on prend la seule catégorie des téléphones portables, il en a été jeté 130 millions dans le monde en 2005, et l’on devrait en jeter 610 millions en 2010 ! Or, la prolifération de ces déchets n’est pas sans poser de sérieux problèmes. Les boîtiers des portables dégagent des toxines s’ils sont brûlés sans utilisation de filtre, ce qui peut affecter le système respiratoire. Le verre des écrans et des puces contient, selon les cas, du baryum ou du plomb. Ce dernier s’accumule dans l’environnement avec des effets chroniques sur les plantes, les micro-organismes, et doit donc subir un traitement préalable au recyclage. Dans les micro-processeurs, on trouve aussi du mercure, un métal lourd qui s’accumule dans la chaîne alimentaire aquatique avec des effets neurotoxiques. Il est temps de réagir...
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